Au cœur du quartier des affaires parisien, à deux pas des grands noms de la finance, des commerces de luxe et des restaurants étoilés, le Washington Plaza loue ses espaces tertiaires aux entreprises à la recherche d’un site moderne et prestigieux. L’équipe d’AHRPE y a orchestré la rénovation de plusieurs espaces de bureaux, avec une implication à la hauteur de l’enjeu.
Si vous passez rue de Washington, tout près des Champs-Élysées, vous ne risquez pas de manquer la façade du Washington Plaza. Le bel écrin rappelle les buildings new-yorkais des années 30. Mais quand vous entrez dans le hall, le changement d’ambiance est radical : pas de doute, vous êtes bien dans un centre d’affaires ultramoderne. Plus qu’une simple rénovation intérieure, la Société Foncière Lyonnaise (SFL) a repensé l’identité de son immeuble pour offrir des prestations haut de gamme, et de meilleures performances énergétiques et environnementales, aux entreprises qui souhaitent s’implanter dans le cœur économique de la capitale.
Pour assurer la cohérence de l’ensemble, l’aménagement du hall se décline bien sûr dans les étages, au niveau des paliers. Reste à poursuivre la transformation sur les plateaux de bureaux, notamment quand un espace se libère. C’est là qu’AHRPE démontre son savoir-faire.En 2017, pour la rénovation de deux plateaux d’environ 900 m² chacun, la conception architecturale a été confiée à l’agence Silvio Petraccone & Michel Vodar. Dans une démarche plutôt originale, le maître d’ouvrage SFL a souhaité faire entrer très vite AHRPE “dans la boucle”, en fait dès le démarrage du projet. Ce qui fait une vraie différence, comme l’explique le directeur associé Philippe : “En tant qu’entreprise tous corps d’état, d’habitude, on fait plutôt appel à nous pour notre qualité d’exécution, la coordination des intervenants du chantier, le suivi du cahier des charges et le respect du planning. Cette fois, nous avons aussi fait du conseil, participé à l’organisation des travaux et à l’établissement rapide d’un budget et d’un planning.”
Pour entrer très vite dans le concret, justement, AHRPE a établi un descriptif des travaux en termes financiers, puis a lancé un prototype de réalisation sur une petite partie du plateau. Une initiative très appréciée. Procéder ainsi a permis aux décideurs de visualiser le résultat sur un “témoin”, et surtout de valider les aspects financiers, les choix techniques et les délais.
Ce que confirme Philippe Diguet, de SFL : “Les délais étaient très serrés. Ce que j’ai apprécié par-dessus tout, c’est qu’AHRPE n’ait pas commencé en mettant des hommes sur le site pour donner le change au maître d’ouvrage. L’entreprise a mis un vrai temps de préparation et d’étude, qui a permis, au moment où l’on a déclenché l’opérationnel, de parfaitement s’organiser et, finalement, de tenir les délais que nous nous étions fixés.”
Autre point positif pointé par Philippe Diguet, les préconisations d’AHRPE. “Dans un contexte économique donné, AHRPE est restée une force de proposition pour faire avantageusement évoluer le produit; et obtenir un résultat dans les délais, éventuellement à moindre coût, en répondant à la demande de la maîtrise d’œuvre et de la maîtrise d’ouvrage.”
Une fois le top départ donné, AHRPE a coordonné l’ensemble du projet et des sous-traitants, pour les lots techniques comme pour les lots architecturaux. Il en a réalisé une partie, dont la démolition des éléments de plateaux, la plomberie côté sanitaires (dévoiement technique du réseau, alimentation et évacuation…) et une part de la menuiserie.
Pour les lots techniques – climatisation, réseaux courant fort et courant faible, coupe-feu… –, AHRPE s’est appuyé sur de solides partenaires : Lysen pour la partie électrique, et CIGC pour la climatisation. Pour les lots architecturaux – plâtrerie, peinture, sols techniques et revêtements de sol, stores… –, le cabinet d’architecte a conseillé deux de ses prestataires : l’entreprise Treuil pour la menuiserie, et Augagneur pour le doublage des murs et les faux plafonds.
Un timing serré n’empêche pas une ambiance cordiale. “Sans des équipes humainement gérables et techniquement capables, ce n’est pas jouable !“, résume Philippe. Sous l’orchestration d’AHRPE, chacun a joué son rôle et le chantier a été rendu en temps et en heure, bien qu’il ait fallu tenir compte d’une autre particularité sur ce projet : le nouveau concept d’aménagement de plateaux impliquait des sortes de pré-réceptions, alors que les travaux n’étaient pas encore terminés.
Mais le temps, c’est de l’argent, comme le confirme Philippe Diguet, de SFL : “En plus d’un planning rigoureux, le chantier a été bien tenu et est resté propre, ce qui a permis tout le long de l’opération de recevoir notre direction commerciale, qui est gourmande en visites avec les brokers, pour donner envie aux clients potentiels et les rassurer sur le degré de finition. Nous avons finalement pu louer les locaux à peine le chantier terminé et réceptionné. C’est une banque japonaise qui va s’y installer.”
La perfection n’étant pas de ce monde, à la réception du chantier, deux points ont pourtant été soulevés par la maîtrise d’œuvre déléguée : l’un au niveau de l’éclairage, l’autre de la climatisation, qui s’avérait assez bruyante. Dans les deux cas, tout est rentré dans l’ordre. Des informations incomplètes fournies par les fabricants étaient à l’origine du problème.
Mais rassembler toutes les parties avec la volonté de trouver une solution importe plus que de désigner des responsables ! “Une véritable orchestration implique de regarder les choses techniquement et pratiquement, et pas seulement administrativement. L’objectif, c’est de satisfaire le client“, rappelle Philippe. Là encore, Philippe Diguet est sur la même longueur d’onde : “Comme dans toute entreprise, il y a eu des reprises à la fin, mais toujours dans un objectif de finition optimum. AHRPE est allée jusqu’au bout et a suivi l’installation pour aller au détail près.”
Preuve que la Société Foncière Lyonnaise est satisfaite de la prestation, AHRPE et tous les sous-traitants qui ont réalisé ces deux plateaux de bureaux devraient être reconduits cette année pour la rénovation d’un troisième espace.