À bientôt 27 ans, Rémi est un jeune chargé d’affaires qui veut explorer tous les aspects de son secteur d’activité. Le relationnel client, la conduite de travaux, le commercial, la gestion d’entreprise… Ses missions favorites du moment : les logements haussmanniens.
« J’ai rejoint AHRPE en septembre 2018 en tant que chargé d’affaires. Je gère les chantiers, les commandes, les équipes sur place, les sous-traitants, l’avancement et le budget, dans un rôle de conducteur de travaux, et Lionel et Philippe sont là avec moi pour le relationnel client. » Depuis un an et demi, Rémi monte en puissance et a déjà géré plusieurs projets pour AHRPE.
« J’ai commencé il y a un an et demi avec de petits chantiers, explique-t-il. Aujourd’hui je viens de finir un chantier de 300 m², un duplex dans le 16earrondissement de Paris. D’ailleurs, j’en commence un qui est au stade de la démolition, de 360 m² à rénover entièrement… »
Après l’obtention d’une licence management et conduite de travaux à l’ESTP Paris, Rémi a poursuivi ses études pour obtenir un diplôme d’ingénieur BTP au CESI (Campus de Nanterre) en alternance où il a pu travailler pendant 3 ans en tant qu’assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO). Le voilà maintenant « de l’autre côté de la barrière, en entreprise générale ».
« La phase de réunion de chantier avec le client est intéressante. J’aime quand le client est là, répondre à ses questions et ses remarques, faire en sorte qu’il soit satisfait. Le but est d’entretenir un relationnel positif, mais aussi de gagner en compétences, d’obtenir de nouveaux marchés et d’élargir son réseau professionnel. »
Autour de la table, selon les projets, il peut y avoir les architectes, un bureau d’études, un bureau de contrôle, parfois le CSPS (coordonnateur de sécurité et de protection de la santé), et le client éventuellement assisté par un AMO. « J’ai un poste de chef de projet qui doit répondre à tous et faire en sorte que le projet se réalise en fonction des attentes de chacun », résume Rémi.
Même s’il espère maîtriser à terme tous les types de projets, sa préférence va plutôt aujourd’hui au logement : « Surtout l’haussmannien, il y a une dimension architecturale. On se creuse un peu plus les méninges car c’est de l’existant. Parfois, lors de la démolition, on découvre d’anciennes structures, il faut trouver des solutions rapides qui soient techniques et économiques. »
Les échanges avec l’architecte sont également stimulants, estime Rémi : « L’architecte conçoit le projet selon les spécificités de l’existant, il choisit par exemple l’organisation des volumes ou encore les matériaux. Ensuite, c’est à moi d’organiser le projet suivant les conditions établies dans le marché.
Parfois, il a décrit dans son CCTP une demande spécifique. D’autres fois, en cours de chantier, il y a un imprévu et il me demande de réfléchir à une autre solution respectant les coûts et les délais. Je m’entoure par exemple des équipes d’AHRPE, qui ont une très bonne expérience. »
En dehors du travail, Rémi aime faire un peu de sport. « Je vais deux à trois fois par semaine dans une salle de sport. Ça permet d’entretenir le physique et le mental. » Mais sa fibre professionnelle reprend vite le dessus. « Je m’intéresse aussi à l’immobilier, j’essaie d’investir avec des amis. On achète en province, eux s’occupent plus du montage financier, moi du diagnostic travaux, c’est un projet personnel en commun. On cherche des biens à rénover pour les mettre ensuite en location, c’est une manière de se créer un patrimoine… »
Et son avenir professionnel, comment le voit-il ? « J’aimerais développer mon relationnel client et m’investir d’avantage dans la vie de l’entreprise … »
Maîtriser la technique, donc, mais pas seulement. « S’occuper des clients, de l’entreprise, de la communication, des sous-traitants, de la comptabilité, de l’aspect financier, c’est stimulant intellectuellement. Il y a un aboutissement personnel assez intéressant. » Encore un beau projet.