Avec l’agence d’architecture LDBA, AHRPE a récemment refait à neuf un appartement situé dans le 16e arrondissement de Paris. L’occasion d’aborder les grandes consignes et les principales transformations souhaitées par les propriétaires fonciers institutionnels.
Avec leur belle façade en pierre de taille et leurs règles architecturales très strictes, les immeubles haussmanniens imprègnent fortement le paysage urbain parisien de leur style si reconnaissable. Pour un spécialiste francilien de la rénovation de l’habitat comme AHRPE, en maîtriser les codes, les respecter, les valoriser, mais aussi les adapter aux modes de vie contemporains est évidemment un savoir-faire précieux, que notre entreprise met régulièrement au service de ses clients.
Même lorsque ces immeubles parisiens ne changent pas d’affectation, pour passer d’un habitat résidentiel à un usage tertiaire, les surfaces intérieures des appartements, le nombre de pièces et leur distribution doivent souvent être repensés par l’architecte pour apporter plus de confort aux occupants. Ce fut le cas pour un appartement résidentiel d’environ 150 m² situé boulevard Jules-Sandeau, dans le 16ᵉ arrondissement, qui a fait l’objet d’une rénovation complète. Le client institutionnel Covéa a confié la transformation de son bien à l’agence d’architecture LDBA ainsi qu’à AHRPE, qui a remporté l’appel d’offres pour la réalisation tous corps d’état.
Hubert Brunet, associé de l’agence LDBA, évoque les transformations fréquentes dans les appartements haussmanniens : « Quand on intervient pour faire des rénovations complètes, il y a très souvent une restructuration des distributions des pièces humides, car ce sont souvent des appartements de 150-200 m², ou même de 300-400 m² et plus, qui ne comportent qu’une seule salle de bains et, avec un peu de chance, une salle d’eau. Ce n’est plus suffisant pour répondre au mode de vie d’aujourd’hui. On est souvent obligé de recréer une salle de bains, et de 1 à 3 salles d’eau, voire 1 salle d’eau par chambre, et donc de restructurer la totalité des surfaces en modifiant les cloisons, quelquefois les murs porteurs. Les budgets sont en général assez importants. »
Dominique Da Costa, chargé d’affaires pour ARHPE, confirme : « Sur ce type de projet, on apporte beaucoup de confort dans les salles de bains et de douche, avec des vasques plus larges, des douches confortables, des carrelages plus modernes. » Les cuisines font, de même, l’objet d’une attention toute particulière. « On essaie de les faire assez grandes et d’apporter, là aussi, du confort, ajoute Dominique, car ce sont aujourd’hui des pièces de vie. L’architecte essaie toujours de donner un peu de liberté au futur acquéreur ou locataire. Il prévoit un salon et une salle à manger, dans la mesure où on ne peut pas toujours faire une cuisine dînatoire. »
Pour répondre à ces exigences bien naturelles de confort, l’appartement du boulevard Jules-Sandeau a subi de multiples transformations. Si le sol carrelé est de mise dans les pièces humides, les pièces sèches des cocons haussmanniens conservent, elles, un beau parquet en bois massif, souvent comme ici du point de Hongrie, qu’il faut alors poncer, vitrifier, et faire les raccords pour lui rendre son cachet d’origine.
« Sur ces chantiers, détaille Dominique, dans une logique de rénovation patrimoniale pour un client institutionnel, on uniformise les rénovations. Le client laisse parfois l’architecte s’exprimer sur un point, mais on est surtout dans un cahier des charges qui incite à conserver les propriétés d’origine. L’idée est de maintenir le style haussmannien de l’appartement, ce qui implique une direction très précise et un véritable souci du détail. »
Au programme aussi de la remise à neuf de cet appartement : la réalisation de menuiseries intérieures, avec des placards dans les chambres et des panneautages (qu’on appelle également boiseries murales ou soubassements). Pour les moulurations, lorsqu’elles ne sont pas tout simplement refaites à neuf, il faut effectuer des raccords et reproduire par moulage les détails des corniches.
Les délais ont été respectés, la rénovation des 150 m² a pris moins de trois mois. « Nous avons choisi des équipes avec qui AHRPE a l’habitude de travailler. Comme l’habitat haussmannien implique une logique de rénovation assez particulière, il est bon d’avoir à ses côtés des prestataires qui connaissent ce type d’ouvrage », confie Dominique.
Hubert Brunet, de l’agence d’architecture LDBA, apprécie tout autant de retrouver des partenaires de longue date. « Nous travaillons avec la société AHRPE depuis 1998, explique-t-il, ça fait donc 20 ans. Il y a une continuité de travail, une confiance. J’apprécie leurs compétences techniques et leur savoir-faire. Le dialogue est facilité par leur façon d’aborder les problèmes. Il y a toujours un échange et une envie de trouver des solutions. »
Toute l’équipe d’AHRPE est évidemment sensible aux compliments d’Hubert Brunet, qui conclut : « C’est tout l’avantage : les bons architectes sont bons parce que les entreprises sont bonnes. Et quand on a de beaux locaux à rénover, cela fait de beaux projets. »