Depuis plusieurs années, chez AHRPE, nous avons à cœur de nous inscrire dans une démarche durable. En tant qu’experts, notre rôle est aussi de vous informer sur les pratiques à mettre en œuvre pour des travaux plus écoresponsables.
Il existe différentes possibilités pour réhabiliter ou concevoir des bâtiments plus écologiques, mais saviez-vous qu’il est possible d’envisager un chantier de construction zéro déchet ?
Vous ne le savez peut-être pas, mais le secteur du bâtiment est le premier producteur de déchets en France selon l’ADEME. Pour limiter cet impact environnemental, des directives nationales à destination des collectivités et entreprises ont vu le jour.
La loi relative à la transition énergétique et le Grenelle de l’environnement ont imposé des mesures qui concernent même les particuliers ! L’objectif était de réduire de 70% les déchets du BTP d’ici 2020. D’après les dernières données SOES, cet objectif a été quasiment atteint (69%), et ce avant la date prévue.
Il est donc désormais obligatoire de revaloriser et de recycler certains matériaux. Mais ces initiatives sur la gestion et le recyclage des matériaux sont loin du zéro déchet total.
Chez AHRPE, nous sommes attentifs dès la conception, car le déchet le moins polluant reste celui qu’on ne produit pas ! Nous appliquons au maximum la règle des 3 R : « réduction, réutilisation et recyclage ».
I – Prévoir dès la conception
Pour faire les bons choix, nous considérons, dans leur ensemble et bien en amont, nos projets de construction ou de rénovation : quel type de déchets qui résulteront des travaux ? Seront-ils valorisables ? D’où proviennent les matériaux choisis ? Peut-on utiliser des matériaux recyclés ?
Notre expérience nous a prouvé qu’une réflexion approfondie sur les différentes étapes d’un chantier permet de réduire considérablement ses déchets.
II – Conserver l’existant
Depuis quelques années, le BTP a adopté des réflexes de déconstruction intelligente. Plutôt que de faire table rase du passé pour tout recommencer, nous nous interrogeons sur la possibilité de valoriser l’existant. Certains matériaux peuvent être réutilisés, comme des poutres en bois qui pourront même devenir des atouts décoratifs !
III – Utiliser des matériaux recyclés
Le marché est encore peu développé, mais nous privilégions les matériaux issus du recyclage. Comme mentionné dans notre précédent article à ce sujet, il existe par exemple des plaques de plâtres fabriquées à partir de plâtre issu des déchets de chantier ou des briques en verre recyclé.
Aussi, de nombreux matériaux de construction biosourcés et produits en France sont disponibles. En privilégiant l’économie circulaire, nous permettons ainsi de réduire les déchets en réemployant des matières premières.
IV – Privilégier les circuits courts
Lors de nos réflexions de chantier, nous essayons autant que possible de penser local. L’impact environnemental du transport peut vite s’avérer désastreux, c’est la raison pour laquelle favoriser les circuits courts est un acte écologique.
En réduisant les distances, nous réduisons l’émission des gaz à effet de serre. L’impact de ces pratiques est aussi citoyen puisqu’elles permettent la valorisation de savoir-faire locaux.
V – Trier les déchets de chantier
Le tri des déchets du bâtiment est une étape indispensable pour assurer leur bonne élimination et en réduire les coûts. Les entreprises de traitement des déchets du bâtiment sont très pointilleuses et il peut arriver qu’elles refusent de prendre en charge des déchets mal triés. C’est pourquoi, chez AHRPE, nous trions nos déchets directement sur leur lieu d’extraction. Ce tri facilite également leur redirection vers les bonnes filières de recyclage.
La responsabilité environnementale est un engagement de chaque jour qui mérite vigilance et exemplarité. À sa mesure, AHRPE est fière de démontrer qu’une PME française peut apporter sa pierre et participer à la construction d’une société plus durable.