Philippe Chassagne a même fait plus que soutenir ce vélothon : il y a participé ! Un périple de 5 jours à vélo, de Paris à Cannes, au profit d’œuvres caritatives, pour rejoindre ensuite le Marché international des professionnels de l’immobilier.

Du 8 au 12 mars derniers, l’association Les Cycles de l’Immobilier a organisé la troisième édition de son vélothon Paris-MIPIM. Objectif : réunir au départ de Paris quelques dizaines de cyclistes amateurs, mais tous professionnels de l’immobilier, pour rallier le Palais des festivals à Cannes, où se tenait le salon MIPIM (Marché international des professionnels de l’immobilier, du 12 au 15 mars).

Pour cette édition 2019, Philippe Chassagne, directeur général associé d’AHRPE, a fait partie des 48 courageuses et courageux qui ont participé à l’épreuve cycliste. Au-delà du challenge individuel et collectif, ce périple est aussi l’occasion de collecter des fonds pour des œuvres caritatives.

«  En 2019 nous avons organisé la 3ème édition du Paris – Mipim créé par Alex Gooch, un anglais. Le soleil a accompagné durant les 5 jours de l’épreuve les 48 cyclistes sur la route ont sillonné les routes pour une caravane de 70 personnes. La promesse d’engagement a été tenue et nous avons roulé tous ensemble le dernier jour pour arrivée à Cannes avec la montée de l’Esterel. » explique Yves Descourtieux, Dynamique RE partners AMO des ICPE

Deux associations bénéficient de la collecte : Se tendre la main, pour la construction d’écoles à Madagascar, et Solidarités International, pour l’accès à l’eau potable sur les théâtres d’urgence. Si ces causes vous motivent, il est, bien sûr, possible de faire un don tout au long de l’année.

« J’ai été sollicité pour cette aventure par Yves Descourtieux, le président de l’association Les Cycles de l’Immobilier Paris-MIPIM », explique Philippe Chassagne. Une moyenne quotidienne de 200 km, 5 jours durant… le parcours de près de 1.000 km jusqu’à Cannes est plutôt intense, mais le défi vraiment motivant : « Je trouvais que c’était une belle action. Sur le plan humain, d’abord. Il y a beaucoup de moments de partage avec des personnes que l’on ne rencontre pas dans les mêmes conditions quand on les croise à Paris ou à Cannes. Ici, on est tous sur le vélo, les journées sont divisées en quatre tronçons de 50 km et chacun essaie de faire le maximum. J’ai eu la chance de faire tous les tronçons avec 8 ou 10 participants qui étaient assez sportifs. Nous étions contents d’avoir tout fait ! »

L’autre volet de l’aventure concerne, on l’a dit, la collecte de fonds. Elle s’effectue en partie avant le départ, via les deux associations. Mais les participants prennent également part à la collecte, précise Philippe Chassagne : « L’idée est que chaque cycliste collecte au moins 600 euros. Mais je pense que cette année, on va très largement dépasser les 50.000 euros. » Jolie cagnotte.
Effectivement, nous sommes fiers d’annoncer que cette année, 90000€ ont été levés ajoute Yves Descourtieux.

Le monde de l’immobilier s’engage et c’est un bon moyen de casser les images qui collent à la peau. Ceux qui le souhaitent peuvent s’inscrire pour l’édition de 2020. Un seul mot d’ordre : Ils se préparent, ils s’entrainent, ils nous rejoignent. Pour allier le caritatif, le sport et le networking.

Une fois gravies les marches du MIPIM à Cannes, les discussions engagées sur le vélo peuvent se poursuivre dans un cadre redevenu professionnel. Les rencontres ne s’arrêtent évidemment pas là : avec 3.100 exposants et 26.000 participants de plus de 100 pays, le plus grand marché international des professionnels de l’immobilier est l’occasion de nouer des contacts et de se faire connaître.

Philippe Chassagne est satisfait de sa présence au MIPIM : « C’est très positif car les professionnels sont à la recherche d’entreprises comme nous, capables de proposer de tels services. Il y a finalement peu de bureaux sur le marché à pouvoir proposer une solution clé en main, depuis un space planning (réaménagement d’un espace de travail) jusqu’aux travaux demandés par le futur utilisateur. Beaucoup d’entreprises tout corps d’état s’arrêtent à l’exécution pure et n’ont pas forcément la connaissance des besoins des utilisateurs en matière de tertiaire. Nous sommes assez généralistes et capables de mener un projet en études de A à Z, depuis le cahier des charges (que l’on crée s’il n’existe pas) pour aller jusqu’à la réalisation finale. » Un beau challenge et un double motif de satisfaction, donc. Rendez-vous est pris pour le MIPIM 2020…

www.lescyclesdelimmobilier.org